bandeau

 

knockout
hiboux

 

bonnet d'ane
Le Prix d'Honneur

Les planctons survivent au CO2 !

science
Rechercher sur le site :

 

 

 

Cette chronique est encore en relation directe avec celle que vous avez peut-être lue sur le réchauffement climatique dans ce blog ainsi que celle qui concerne les calamités (ouragans, sécheresses...) , le niveau des mers, le CO2 : Non ! ou encore l'autodéfense des planctons.
Il s’agit, cette fois-ci encore , du décodage et de l'analyse d’un article récent paru dans la revue “Science” du 15 Décembre 2006. Je rappelle que la revue “Science” est une revue américaine du niveau de “Nature” dont le sérieux est incontestable. Cet article est signé par une équipe anglaise de Southampton (S.J. Gibbs et al). Il est intitulé “Etude de la disparition et de la création d'espèces de nanoplancton pendant le maximum climatique du Paleocène-Eocène ”.

Cher lecteur(trice), vous devez sûrement vous dire à la lecture de ce titre biscornu "mais qu'est-ce qu'il vient nous ennuyer, Jean Martin, avec ces histoires de planctons disparus ou qui sont nés il y quelques 55 millions d'années ?"

Eh bien, au contraire, cher lecteur(trice), ces histoires de planctons sont d'une actualité brûlante de nos jours où les paladins écologistes nous rabattent les oreilles avec la disparition inévitable (selon eux) des poissons (en 2048 disent-ils !!!) et autres espèces vivantes sur notre planète à cause du CO2 que, selon eux, nous accumulons dans l'atmosphère ! Ce qui est totalement aberrant : le CO2 est indispensable à la vie.

Vous allez comprendre : Il y a cinquante cinq millions d'années, pour des raisons inconnues mais sûrement pas du fait de l'homme qui n'existait pas à l'époque, non plus que des dinosaures qui venaient de disparaître, la proportion de CO2 dans l'atmosphère était très élevée : En gros trois fois plus qu'aujourd'hui. On estime que la température du globe était de 5°C supérieure à celle d'aujourd'hui sans que l'on sache si l'augmentation du CO2 a précédé l'augmentation de température ou lui a succédé comme dans les 400.000 dernières années. Bref, il y avait énormément de CO2 dans l'atmosphère ce qui d'ailleurs avait généré une végétation pléthorique et luxuriante. Or le CO2 a la mauvais goût de se dissoudre dans l'eau (faiblement, il est vrai : heureusement pour nos boissons pétillantes qui le restent !). En se dissolvant dans l'eau de mer, le CO2 se transforme en acide, ce qui représente un risque pour la faune et la flore des océans. Les planctons devraient être particulièrement touchés par cette acidification. Or, comme vous le savez, les planctons qui sont des microorganismes qui vivent en majorité près de la surface des océans, constituent la base de la chaîne alimentaire de la gent aquatique.Les petits poissons mangent du planctons (les baleines aussi). Le moyens mangent les petits. Les gros poissons mangent les moyens et ainsi de suite. Il est donc essentiel de comprendre comment survivent (ou ne survivent pas) les différentes espèces de plancton présentes dans les océans pour pouvoir imaginer ce qui pourrait arriver à l'ensemble des espèces qui vivent dans l'eau de mer qui occupe 75% de la planète. Vous le voyez, c'est un problème crucial car, si on en croit certains Saint Jean de l'Apocalypse (NB : je préfère cette expression aux "Cassandre" parce que Cassandre, elle, prévoyait justement l'avenir), les poissons devraient avoir disparu en 2048 (au fait pourquoi 2048 et pas 2049) ?

Manque de chance pour les activistes de l'écologie des poissons, cet article de Science nous dit exactement le contraire ! Voici ce que les chercheurs ont trouvé en examinant soigneusement les restes fossilisés des marges océaniques : En gros, les planctons ont résisté beaucoup mieux que prévu à l'acidification des eaux de mers. Certaines rares espèces fragiles ont disparu, c'est exact. Mais l'évolution et l'adaptation expliquées par Darwin ont joué leur rôle avec une grande efficacité en inventant de nouvelles espèces mieux adaptées qui elles ont survécu sans problème. D'autres, les plus résistantes, ont traversé cette période chaude et riche en CO2, sans dommage. De manière générale, les auteurs de l'article observent que l'acidification des couches superficielles des océans n'a pas entraîné de calcification des espèces en voie de mutation naturelle et que cette dernière s'est déroulé sans anicroches. On observe simplement une légère accélération du processus de l'évolution naturelle. La Nature est vraiment merveilleuse !

En bref, cher lecteur(trice) rassuré(e), les mécanismes auto-adaptatifs de la vie sur terre ont joué à plein pendant cette période chaude et riche en CO2 de l'histoire de la terre, sans générer de nouvelles monstruosités, sans produire d'extinction radicale des espèces de plancton comme nous le serinent quotidiennement les prédicateurs de l'apocalypse comme Al Gore ou Sir Stern !

N'écoutez plus ces "ecofreaks" (fanatiques de l'écologie) incompétents qui ne lisent pas et ne comprennent pas les articles scientifiques et s'en tiennent à leurs convictions préétablies ! Oui, cher lecteur(trice), vous pourrez encore faire frire votre sole favorite en 2048 et bien après ! D'autant plus que les planctons ont plus d'un tour dans leur sac, notamment en fabriquant des noyaux propres à faire des nuages quand il sont trop chaud ! Comme vous le verrez ici.